Montréal, le 8 mars 2024 – À l’occasion du dixième anniversaire de la disparition du vol MH 370 de la Malaysia Airlines, survenue le 8 mars 2014, le Président du Conseil de l’OACI, Salvatore Sciacchitano, a fait la déclaration suivante :
« Une fois de plus, l’OACI tient à exprimer ses plus sincères condoléances aux familles et aux communautés qui ont été frappées par la disparition du vol MH 370 de la Malaysia Airlines. Le fait que l’avion n’ait pas été retrouvé au cours des dix années qui se sont écoulées depuis sa disparition exacerbe cette tragédie.
Cela limite aussi notre compréhension des circonstances de sa disparition, et constitue une entrave aux priorités les plus fondamentales en matière de sécurité de l’aviation : la prévention des accidents et des décès.
L’enquête sur l’accident du vol MH 370, lancée et menée par la Malaisie, a toutefois fourni à la communauté internationale des informations clés sur lesquelles elle peut se fonder pour s’assurer qu’une tragédie de ce type ne se reproduira plus.
Les enquêteurs avaient fait deux recommandations de sécurité à l’OACI : étudier les avantages sur le plan de la sécurité de l’institution de normes sur le suivi en temps réel des aéronefs de transport aérien commercial, et examiner l’efficacité des émetteurs de localisation d’urgence (ELT) dont les aéronefs de passagers étaient équipés à l’époque. Les enquêteurs avaient en outre suggéré à l’OACI de rechercher des méthodes qui permettraient de localiser plus efficacement l’emplacement où un aéronef est entré dans l’eau.
Le Système mondial de détresse et de sécurité aéronautique (GADSS) a été créé en conséquence pour assurer le suivi en temps réel des aéronefs de transport aérien commercial. Ainsi, lorsqu’un appareil s’écrase dans l’eau, le GADSS permet d’identifier l’emplacement général du lieu de l’accident. Par ailleurs, les normes techniques ont été actualisées pour faciliter le déploiement des ELT et des émetteurs acoustiques perfectionnés de localisation sous-marine dont sont pourvus les systèmes enregistreurs de bord.
Depuis la disparition du vol MH 370, l’OACI a aussi veillé à ce que les gouvernements améliorent l’assistance et les ressources, ainsi que les informations complètes dont les victimes et leurs proches ont besoin en temps opportun dans des situations aussi tragiques.
Cependant, aucun des progrès que nous avons réalisés ne pourra effacer cette tragédie. Le respect du bien-être mental, physique et spirituel des victimes d’accidents d’aviation et de leurs familles est primordial pour l’OACI et pour tous les acteurs du secteur de l’aviation, et cette priorité se trouve au cœur de notre plaidoyer aujourd’hui. »
L’OACI et le suivi des aéronefs
À propos de l’OACI
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), institution spécialisée des Nations Unies, dirige l’harmonisation internationale des normes techniques et des stratégies en la matière, facilitant ainsi le développement sûr, sécurisé et durable du secteur de l’aviation et des services aériens de ses 193 États membres. Cette année, l’OACI célèbre le 80e anniversaire de sa création par la Convention relative à l’aviation civile internationale de 1944.
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